Je serai à Montréal en fin de semaine pour une nouvelle édition du congrès Boréal. Et pour débuter en beauté, je vous invite (que vous soyez inscrits au congrès ou non) au lancement conjoint du plus récent numéro de la revue Brins d’éternité et de l’anthologie Bizarro à laquelle j’ai contribué. Nous débuterons par la remise du prix Jacques-Brossard. Ce sera ce vendredi 8 mai à 18h30 à la Maison des écrivains (3492 avenue Laval); entrée libre.
Publications
Bienvenue au Fine Stay Inn!
Je vous en avais parlé l’an passé et voici que la chose se concrétise: j’ai écrit une nouvelle histoire, « Fine Stay Inn », que vous pourrez lire dans la troisième anthologie de la Maison des viscères. Le livre paraîtra en avril (en versions papier et numérique) et se trouve présentement en prévente. J’en parle plus en détail sur Fractale Framboise.
Quoi de neuf sinon? On fait appel à moi de plus en plus pour des consultations individuelles et des formations en écriture. J’effectue d’ailleurs une visite-éclair en Abitibi cette fin de semaine pour y donner une formation d’une journée. (Le long trajet en autobus, pour moi, fait partie de l’attrait de cette expédition. Ça donne le temps de réfléchir…) Je reviens aussitôt pour livrer un conte écrit sur mesure pour un client. J’apprécie toujours ce genre de défi, même si ça m’amène souvent à produire des textes que je ne peux pas partager avec vous.
Heureusement, les histoires ne tarissent pas. Le prochain roman s’en vient, il y a du réel progrès de ce côté-là. Je vous annoncerai la date de parution dès que je l’aurai. En attendant, je peux vous confirmer le titre: ça s’intitulera La Grande Mort de mononc’ Morbide. Je vis avec le mononc’ et son entourage depuis un bon bout déjà. J’ai hâte de vous les présenter.
Encore quelques mots pour vous
L’écriture a ses élans et ses creux de vague, ses phases, ses caprices. Depuis quelque temps, je me consacre à des textes longs et, en même temps, on m’en commande des courts. J’en avais écrit deux pour le cabaret « Lis ta rature » à Sherbrooke, sous le thème « Mise en demeure ». J’ai relu l’un d’eux au congrès Boréal et il vient de paraître dans le nouveau numéro de la revue Solaris sous le titre « Pour une littérature hors-la-loi ». J’y imagine les futurs problèmes légaux que devra affronter la littérature. Je vous le dis tout de suite: c’est un peu la faute de George R. R. Martin. Le texte est plutôt fantaisiste mais il y a un fond de vrai, comme c’est souvent le cas pour mes contes. Avec un peu de chance, vous trouverez Solaris #191 en librairie. Sinon, vous pouvez le commander ici (abonnez-vous par la même occasion, la revue en vaut la peine). C’est un joli numéro: je laisse Laurine Spehner vous en présenter les illustrations.
Et si le papier ne vous suffit pas, si l’envie vous prend de me voir et de m’entendre, vous pouvez me regarder conter « La vanette du futur » dans sa totalité, sans même avoir à vous lever. Vous trouverez la vidéo sur ma page « voix / images ». Dans ce cas-ci, comme c’est le cas pour toute bonne histoire de chasse, vous comprendrez que tout est vrai, du début à la fin…
Nouvelles histoires
2014 est pour moi une année d’écriture, surtout. Les mots s’accumulent, se recombinent, se transforment, et enfin il y en a qui commencent à sortir dans le vaste monde…
J’ai complété une nouvelle intitulée « La langue du voisin »; elle est maintenant disponible dans le numéro 190 de la revue Solaris. Elle commence tout simplement, avec un voisin un peu étrange, mais elle mène loin… Le nouveau Solaris devrait se trouver en librairie, mais s’il se fait rare, vous pouvez aussi le commander en version papier ou numérique.
J’ai aussi écrit une histoire plus longue qui paraîtra, c’est maintenant officiel, dans la prochaine anthologie de la Maison des viscères. La Maison publie surtout des romans d’amour courtois empreints d’une douce fantaisie… non, sérieusement, la Maison se spécialise dans l’horreur franche, voire extrême ou… démente. Démente comme dans « bizarro », un genre littéraire qui piquait ma curiosité depuis quelque temps déjà. Le bizarro, en gros, se veut l’équivalent littéraire de ces films cultes qui vous décapent le cerveau par leurs images étranges et leur logique tordue. De l’horreur, souvent, oui, mais aussi du surréel, de l’humour absurde… Bref, il fallait que j’essaie ça. Ai-je réussi à pondre un véritable texte bizarro? Difficile à dire, mais je me suis amusé. Ça s’appelle « Fine Stay Inn » (pour l’instant, du moins) et c’est une histoire d’hôtels. Je vous en reparlerai quand je saurai quand le livre paraîtra: possiblement cette année, mais rien n’est confirmé pour le moment. J’ai hâte qu’il sorte: pour vous offrir cette nouvelle histoire, mais aussi pour que je puisse lire les contributions non moins tordues des deux autres auteurs de l’anthologie, Dave Côté et Guillaume Voisine.
Quoi d’autre? J’ai trois courts textes en préparation: au moins un devrait paraître en revue cette année. J’ai une foule d’idées qui mijotent encore. Surtout, je travaille sur deux romans (l’un étant beaucoup plus avancé que l’autre). L’écriture de romans étant ce qu’elle est (longue et capricieuse, pour moi du moins), je n’en dirai pas plus avant d’avoir une date de parution à vous annoncer… mais j’écris, j’écris.
Feu!
Enfin! C’est aujourd’hui que doit sortir mon nouveau recueil de contes. (On en parle déjà.) Laissez-moi savoir si vous l’apercevez en librairie. Je n’ai pas le temps d’aller vérifier moi-même: je pars aujourd’hui pour le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Notez que la fin de semaine suivante (10 et 11 octobre), je serai présent au Rendez-vous international de la BD de Gatineau. J’ai ajouté l’événement à mon calendrier depuis mon dernier billet.
Pour ceux qui aiment connaître l’origine des histoires, j’ai ajouté sur le sous-site de Feu blanc un texte intitulé « En coulisses« . À lire seulement après avoir lu tout le recueil, si vous voulez en savoir un peu plus sur la fourmi, ou sur les quêteux, ou sur mon parcours de conteur. Et n’hésitez pas à me laisser vos commentaires ici-même, sur ce billet.