Mon premier roman, Une fêlure au flanc du monde, est une histoire d’aventure et d’enquête occulte. Le personnage principal, Malick, demeure un favori des lecteurs pour son audace et son humour. En parallèle, on découvre un autre personnage s’enfonçant dans l’univers d’une secte que j’ai voulue réaliste autant que possible. Un roman fantastique bien ancré dans le réel.
Disponible sur papier et en numérique
paru en 2008 aux éditions Alire
illustration par Jacques Lamontagne
Lauréat du prix Boréal
Finaliste aux prix Aurora et Jacques-Brossard
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(disponible aussi sur la plupart des autres plateformes)
Résumé
L’instrument du magicien, c’est le monde entier. Le monde a sa propre musique, mais on peut en influencer la mélodie, et c’est là que la sensibilité est essentielle. N’importe qui peut recopier un carré magique en espérant que ça marche, mais pour réussir un sort, il faut être sensible aux nuances du monde qui nous entoure, et ce, avant, pendant et après l’exécution d’un rituel.
Ainsi parle Malick, voyant et magicien autoproclamé que des ennuis ont amené à se terrer à Saint-Nicaise, petite ville d’Abitibi où il a passé une partie de son adolescence. Il y trouve une ancienne flamme, un fantôme, une bande de cinéastes amateurs… et les échos d’une menace qu’il croyait avoir écartée à Montréal.
Hubert, père divorcé comme tant d’autres, cherche un sens à sa vie. Il se joint à un groupe qui lui propose la vérité, rien de moins. Il y trouve un maître à penser qui le fascine et l’inquiète: on dit qu’il détient le secret d’un redoutable pouvoir.
Ce groupe, Malick l’a affronté auparavant avec des résultats catastrophiques. Il devra faire mieux cette fois-ci, même si ses certitudes se fissurent, car l’orage approche et la magie n’est pas aussi fiable qu’il aimerait le croire. Pour lui comme pour Hubert, il devient de plus en plus difficile d’effectuer les bons choix.
Critiques
Non contents de ressusciter l’oralité traditionnelle, les jeunes conteurs en renouvellent les formes pour l’adapter aux thèmes contemporains. Un de ceux-là, Éric Gauthier, a aussi réussi à transposer tout son humour et son inventivité dans son premier roman, Une fêlure au flanc du monde. Son héros, Malick, c’est l’anti-Harry Potter.
Martine Desjardins, L’actualité
Une fêlure au flanc du monde décrit en outre avec une redoutable efficacité le processus par lequel les sectes endoctrinent leurs membres et séduisent leur entourage. Au point où, tout comme Hubert et plusieurs personnalités de la ville, le lecteur est tenté de se laisser convaincre.
Patrick Rodrigue, La Frontière
[…] à la place d’un combat apocalyptique entre le Bien et le Mal où se jouerait le sort de l’univers, Gauthier offre aux lecteurs un affrontement entre quelques individus aux ego disproportionnés; une histoire humaine, en somme.
David Dorais, Le Devoir
Extraits
Pour un aperçu du roman, je vous propose les extraits suivants:
- Malick à Montréal (première scène du roman)
- Sur la route (du point de vue d’Hubert, l’autre personnage principal du roman)
Vous pouvez également lire les 15 premières pages du roman.