Montréel continue de recevoir un très bon accueil. Lors du congrès Boréal, en fin de semaine dernière, mon roman se méritait le prix Jacques-Brossard ainsi que le prix Boréal (les liens mènent au communiqué annonçant la remise de chaque prix). Tous deux sont des prix de littérature de genre (science-fiction, fantastique, etc.); le premier est décerné par un jury, le deuxième par les participants au congrès. Je suis ravi de ce double honneur.
Même s’il me prenait l’envie de m’asseoir sur ces lauriers, je n’ai pas le temps de le faire et c’est bien ainsi. Je donnais dimanche mon premier spectacle en tant que conteur du mois au Cabaret du Roy à Montréal: un tout nouveau spectacle, d’ailleurs, tel que je vous l’annonçais. Les nouveaux contes fonctionnent, mais l’ensemble est un peu long. Je travaille en ce moment à resserrer le tout en vue d’une deuxième représentation le dimanche 27 mai. Je me prépare aussi pour mon spectacle de cette fin de semaine. Les détails:
Dimanche 13 mai: Feu blanc
Ça commence par un coup de fil, un coup de tête, un coup de lune… il n’en faut pas plus pour se retrouver sur la face cachée de l’existence. Pendant qu’un douanier quitte son poste pour vivre sans attaches, un programmeur s’attelle à son travail pour se payer un mariage qu’il redoute; l’un change de vie et l’autre change le monde. Un pauvre type voit sa vie gouvernée par son téléphone. Une pieuvre et une fourmi plus grandes que nature se penchent sur le sort des humains. Leurs histoires passent par le rire, la misère, l’amour, la folie — passagère ou non. Éric Gauthier, conteur de l’insolite, vous invite à découvrir ces gens qui entrent dans la légende en prenant pour phare le feu blanc de la lune.
Ce sera à 20 h au Cabaret du Roy, dans le Vieux-Montréal (363, de la commune Est, dans le marché Bonsecours). Coût d’entrée: 10 $. Si vous soupez au Cabaret, le coût d’entrée est seulement de 5 $ et vous vous assurez une place à la soirée de conte. Pour réservations: 514-907-9000.
Isabelle Lauzon says
Hé! Bravo Éric!!! :D
En passant, anecdote : dernièrement, je devais écrire Montréal dans un texte… et j’ai écrit Montréel… Hihi! Je pense que ton bouquin a déteint sur moi! :D
Éric Gauthier says
Merci!
J’aime bien que mes histoires déteignent un peu sur les gens. :) Je suis affecté plus que quiconque: il faut que je sois vigilant à chaque fois où je veux écrire, ou prononcer, « Montréal ». Montréel s’est ancrée solidement dans mon esprit.
Carle says
J’espère que vous produirez un 2e roman dans cet univers, tellement riche! J’ai adoré :)
Éric Gauthier says
Merci! Je n’ai malheureusement pas fait de plans pour continuer dans cet univers. Le premier roman était assez intimidant à écrire sans que j’en envisage un deuxième. :) Cela dit, le monde est créé et rien ne m’empêche d’y revenir si l’inspiration frappe à nouveau.
En attendant, si vous voulez explorer la genèse de cet univers, vous pouvez toujours lire « La maison de l’anxitecte ». C’est un vieux texte qui montre un peu son âge, mais vous y trouverez une première exploration des concepts développés dans Montréel.