Feu blanc

Je pars bientôt pour Toronto: vous trouverez l’horaire de mes spectacles à la fin de ce billet. D’ici là, un brin de rattrapage…

Mon recueil de contes Feu blanc s’est classé finaliste au prix Alfred-DesRochers. La compétition était solide: Les chevaux approximatifs de Michel Garneau et Nous ne vieillirons pas de Patrick Nicol. C’est ce dernier qui l’a emporté. Je retourne donc à mon laboratoire pour concocter le livre qui remportera enfin tous les prix.

La remise du prix avait lieu au Salon du livre de l’Estrie, où j’ai passé la fin de semaine. Je n’ai pas battu mon record de vente de l’an passé (où nous avions épuisé tout le stock d’Une fêlure au flanc du monde disponible au stand Alire), mais je reste satisfait. J’ai eu quelques bonnes conversations avec des visiteurs et retrouvé avec plaisir les habitués habituels, auteurs comme vendeurs. C’était tout de même presque étrange de ne pas y être plus longtemps, de ne pas faire un de ces longs séjours où l’on tisse des liens avec le personnel et organise des invasions de restaurant et redécore sa chambre d’hôtel et partage de vieilles histoires de guerre autour d’un feu de camp en plein Salon après la fermeture, verre à la main, la lueur des flammes dansant sur les couvertures des best-sellers et sur les prothèses des auteurs vétérans…

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C’est déjà le temps de repartir. J’irai signer et conter cette semaine au Salon du livre de Rimouski: vous trouverez mon horaire à la fin de ce billet. (J’ai d’abord tapé « singer » plutôt que « signer » dans la phrase précédente. Lapsus révélateur? Simple maladresse du doigté? Qui singerais-je ainsi? Je l’ignore, mais j’y songerai. On m’a déjà dit qu’il manquait de singes dans mes histoires. Sentirais-je le besoin de mettre du singe jusque dans mes séances de signatures? J’ai trop de préparatifs à faire, alors ces questions resteront sans réponse…) Je serai aussi au Salon du livre de Montréal du 20 au 22 novembre. Je ne me reposerai pas tant que je n’aurai pas placé un exemplaire de Feu blanc dans toutes les chaumières! (Si vous surprenez un barbu dans votre cheminée cette année, ce ne sera peut-être pas le Père Noël…)

D’ici là, au cas où l’Halloween vous aurait laissés sur votre faim, je vous suggère d’aller jeter un coup d’oeil au défi Fractale Citrouille, petite célébration annuelle où nous demandons à nos lecteurs de nous écrire des histoires de peur en 31 mots exactement. Il n’est pas trop tard pour participer: la citrouille continue toujours à rouler pendant quelques jours après l’Halloween.

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