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Éric Gauthier

Éric Gauthier

écrivain, conteur, créateur d'histoires étranges

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Présences

Saguenay-Lac-Pistoles

26 septembre 2012 par Éric Gauthier

Charger mon ordinateur de voyage. Charger mon iPod. Charger les batteries de mon appareil photo. Remplir le réservoir de ma plume. Remplir une bouteille d’eau. Bourrer deux sacs de vêtements, de paperasse et d’électronique. Me charger de ces bagages au petit matin et partir prendre le bus.

La tournée Montréel reprend. Je pars pour le Salon du livre du Saguenay—Lac-Saint-Jean: j’y serai jusqu’à dimanche, j’y signerai, j’y conterai. Une nouveauté: j’aurai aussi à rédiger la finale d’un conte à relais. Quatre conteurs avant moi y seront allés de leurs envolées fantaisistes et c’est à moi qu’il reviendra de tout ficeler en une finale cohérente. La vie n’est rien sans défis, non? Vous trouverez mon horaire de Salon ici. Venez me voir, achetez mon roman si vous ne l’avez pas déjà. Si vous l’avez lu, venez me dire à quel point vous l’avez adoré. Ou dites-moi que vous n’avez pas aimé et expliquez-moi pourquoi: j’aime connaître les « pourquoi ».

Le lendemain du Salon, point de répit: je me dirigerai vers Trois-Pistoles pour participer au Rendez-vous des Grandes Gueules (un festival de conte, vous le devinerez bien). J’y présenterai notamment mon nouveau spectacle solo, L’année du grand Frette — non pas à Trois-Pistoles, en fait, mais alentour, au Bic et à Rivière-du-Loup. Voici les détails.

Vous ne voulez pas allez jusque là-bas pour écouter mon nouveau spectacle? Je le présenterai aussi à Sherbrooke le 10 novembre. Dès que j’arrive à compléter la mise à jour de mon calendrier, vous y trouverez toutes les coordonnées. Et parlant de Sherbrooke, j’y présenterai d’abord un autre nouveau spectacle, une création collective, celui-là, le 16 octobre: Les uns et les ours. Ce sera dans le cadre de la vingtième édition (!) du festival Les jours sont contés en Estrie. Ne me cherchez pas trop pendant la première fin de semaine du festival, par contre: je serai surtout au Salon du livre de l’Estrie.

Entre mes diverses expéditions, vous vous en douterez, je continue à me tenir occupé. Mes projets d’écriture avancent lentement mais sûrement (mais lentement). J’ai aussi rendu disponible la version 1.2 de l’échafaudage, mon outil pour l’écriture de romans (en français et en anglais). Le tout devrait être encore un petit peu plus clair et pratique maintenant. Je suis très heureux de constater qu’il sert, comme en témoignent certains utilisateurs.

Je vous redonne des nouvelles à mon retour de Trois-Pistoles. Bonnes lectures d’ici là…

Déjà l’automne

31 août 2012 par Éric Gauthier

Comme toujours, l’automne arrive trop vite et il s’annonce bien rempli. Je mettrai mon calendrier à jour très bientôt pour annoncer une foule d’événements: quelques spectacles à Sherbrooke, deux Salons du livre, un petit tour à Trois-Pistoles…

Je commencerai la saison par une soirée à Montréal ce dimanche. Pour célébrer la quinzième année des Dimanches du conte, venez écouter ceux qui y en ont marqué les débuts. J’y conterai en compagnie d’un beau groupe de vieux compères. Voyez la liste des participants et tous les autres détails ici. Entrée: 10$; 5$ si vous soupez sur place (téléphonez si vous voulez vous assurer d’avoir une place).

Au plaisir de vous revoir!

Entre Chiny et Montréal

1 août 2012 par Éric Gauthier

La vie de conteur, c’est souvent d’arriver et repartir. Je suis revenu de mon bref passage en Belgique où je participais au Festival interculturel du conte de Chiny. L’ambiance était fort sympathique et mes histoires ont été bien reçues. J’en ai profité pour y semer quelques livres et accorder à de jeunes journalistes une entrevue maintenant disponible en ligne. Oh, et pour boire quelques bonnes bières, naturellement.

De retour au pays, j’ai au moins eu le temps d’écrire, de compléter une nouvelle, même (je vous dirai si et quand ça sera publié). Voici que je repars, pour Montréal cette fois-ci, pour prendre part à la conférence annuelle de Conteurs du Canada.

Merci à ceux et celles qui m’ont écrit en réponse au billet où je parlais de la grève étudiante. J’ai apprécié de recevoir un tel soutien, parfois venant de loin. Pour ces indignés d’autres pays, pour ceux qui ne baignent pas dans cette crise, une brève mise à jour: c’est loin d’être réglé. Que dire, que dire? Des négociations ont eu lieu après la mise en application de la loi spéciale. Elles ont échoué, malheureusement, et les manifs nocturnes à Montréal ont continué sans répit jusqu’à maintenant (ce soir: la centième!). On sent bien une certaine accalmie, l’été et les vacances ayant leur effet, mais ça ne durera pas. D’abord, la loi spéciale suspendait les cours en vue d’une reprise à la mi-août, date que les grévistes attendent de pied ferme. De plus, notre premier ministre vient d’annoncer des élections pour le 4 septembre. Une campagne électorale en été, donc, pendant que les gens sont en vacances ou distraits par les Olympiques… et que la loi spéciale est toujours en vigueur, limitant le droit de manifester. (Soulignons que cette loi, déjà beaucoup contestée, vient d’être condamnée par notre Commission des droits de la personne, rien de moins.) Le paysage politique est plutôt navrant en ce moment et l’issue des élections est loin d’être certaine.

Deux choses me semblent claires.

1) Il faut se parler. Le débat actuel a tendance à polariser les opinions en deux camps qui prennent leurs informations de sources très différentes et qui sont pressés de condamner tout ce qui vient de l’autre côté. Ça manque d’écoute, de discussions franches entre égaux, d’arguments clairs offerts calmement.

2) Peu importe quel parti remporte les élections, ce sera à nous de rester éveillés, de poser un regard critique, de dénoncer tout abus. Nous avons de plus en plus d’outils pour le faire.

Je vous écris de l’autobus alors je ne m’étirerai pas sur le sujet. Merci de me lire.

Prochains horizons

9 juillet 2012 par Éric Gauthier

Cette semaine, je m’envole.

On dirait bien que je suis appelé à voyager plus souvent depuis quelques années, malgré l’écriture de romans qui me porte plutôt à être sédentaire. Cet été, c’est la Belgique qui m’invite alors voilà, je décolle, chanceux que je suis. Je me décolle le cul de ma chaise, je décolle du plancher des orignaux et je fends l’atmosphère, des histoires plein les poches, pour aller me faire entendre ailleurs. Je pars présenter deux spectacles en solo au Festival interculturel du conte de Chiny.

Vendredi 13 juillet 2012: Quelques imprévus en cours de route

Il y a déjà longtemps, Éric Gauthier laissait derrière les animaux géants de son Abitibi natal et partait découvrir le reste de son pays. Il partage avec vous les histoires qu’il a cueillies ou vécues en chemin: des histoires de chasse sur l’autoroute et de tribus nouvelles, des histoires d’un Québec insolite et de ses alentours troublants, où l’aventure peut se déclarer à n’importe quel tournant.

À 20h30 à la salle des Anciennes Écoles, pour public de 12 ans et plus; entrée: 7 euros.

Dimanche 15 juillet 2012: Feu blanc

Ça commence par un coup de fil, un coup de tête, un coup de lune… il n’en faut pas plus pour se retrouver sur la face cachée de l’existence. Pendant qu’un douanier quitte son poste pour vivre sans attaches, un programmeur s’attelle à son travail pour se payer un mariage qu’il redoute; l’un change de vie et l’autre change le monde. Un pauvre type voit sa vie gouvernée par son téléphone. Une pieuvre et une fourmi plus grandes que nature se penchent sur le sort des humains. Leurs histoires passent par le rire, la misère, l’amour, la folie — passagère ou non. Éric Gauthier, conteur insolite, vous invite à découvrir ces gens qui entrent dans la légende en prenant pour phare le feu blanc de la lune.

À 14h à la salle des Anciennes Écoles, pour public de 12 ans et plus; entrée: 7 euros.

On pourra aussi m’entendre un brin le samedi à l’occasion des « Extraits de contes » présentés dans la rue durant la fin de semaine; je ne sais pas encore à quel moment exact, par contre. La programmation me paraît bien étoffée: consultez le site du festival et vous verrez.

Le séjour sera bref: il y a simplement trop à faire chez moi pour flâner en Europe cette année. De retour au pays, entre autres activités, je prendrai part à la conférence annuelle de l’organisme Storytellers of Canada – Conteurs du Canada. Contes courants se tiendra à Montréal du 2 au 5 août (et même plus tôt: quelques activités supplémentaires précéderont la conférence proprement dite). J’y mènerai un atelier où nous explorerons ce que ça implique de conter dans plusieurs langues. (Pourquoi moi? En partie à cause de ce clip — j’y apparais à partir de 1:33, mais aussi bien le regarder du début, la musique en vaut la peine.)

Quelques trucs se préparent pour l’automne. Je peux déjà vous dire que je conterai à Sherbrooke lors de la 20e édition du festival Les jours sont contés en Estrie: je ferai partie d’un collectif qui vous racontera des histoires d’ours. Puis, en novembre, toujours à Sherbrooke, je présenterai mon nouveau spectacle L’année du grand Frette, que certains ont pu voir en mai au Cabaret du Roy à Montréal. Je devrais faire deux Salons du livre encore, même si la « tournée Montréel » est maintenant terminée.

Je n’en dirai pas plus long pour l’instant; il y a plein de petites choses à préparer et compléter avant mon départ. On se reparlera avant trop longtemps; profitez de l’été d’ici là!

Des choses à dire

19 mai 2012 par Éric Gauthier

Depuis que j’ai ajouté une fonctionnalité de blogue à mon site, je m’en sers surtout pour annoncer mes activités et mes publications, tout simplement. Je me suis déjà demandé si ce serait intéressant de varier les sujets, de vous parler de mes fascinations ou préoccupations du moment. Je ne l’ai pas vraiment fait, par manque de temps et parce que je peine à fournir sur Fractale Framboise.

Ce soir, j’ai des choses à dire… mais réglons le cas des activités, vite fait. Je conte à Montréal les deux prochains dimanches, au Cabaret du Roy, 363, de la commune Est, Montréal, à 20h; coût d’entrée: 10$. Si vous soupez au Cabaret, le coût d’entrée est seulement de 5 $ et vous vous assurez une place à la soirée de conte. Pour réservations: 514-907-9000. Je compléterai ma « résidence » de conteur du mois avec les deux spectacles suivants:

Dimanche 20 mai: Le monde à raconter

Voyagez et la planète ne cessera de vous surprendre. L’inquiétante omniprésence des pigeons, la vie familiale des dieux hindous, la chasse à travers les brouillards acadiens… l’insolite vous attend partout. Pour vous préparer, Éric Gauthier reprend certains de ses classiques et vous emmène vers d’autres terres encore. Séjours imaginaires et récits de voyages réels se confondent pour vous dépayser d’agréable manière.

Dimanche 27 mai: L’année du grand Frette

Une deuxième représentation de mon tout nouveau spectacle:

Un frère, une soeur. Un ours. Une drôle de petite ville perdue parmi les épinettes noires: les vivants la désertent petit à petit, les morts y prennent parfois plus que leur place. Voilà que le grand Frette vient s’y installer, dans une petite maison blanche que personne n’a vu construire… Au casse-croûte, on en jase, et Georgette vient de poser sur le comptoir un café fumant qui n’attend que vous.

Entre les deux, je serai à Rouyn-Noranda:

Du jeudi 24 mai au samedi 26 mai: Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue

Pour terminer ma tournée des Salons du livre, je retournerai dans ma région natale. Voici l’horaire de mes activités (les séances de signatures seront au stand Alire, #27-28):

  • jeudi 24 mai: signatures de 13h30 à 15h et de 19h à 20h30
  • vendredi 25 mai: signatures de 13h à 14h; table ronde « Le territoire au centre de l’oeuvre » de 16h à 17h sur la scène Xstrata Copper (avec Nicolas Lauzon, Samuel Archibald, Renée Robitaille et Yves Beauchemin); création en direct de 17h à 18h sur la scène Desjardins (trois auteurs, trois illustrateurs); signatures de 19h à 20h30
  • samedi 26 mai: signatures de 10h à 11h et de 13h30 à 15h

Le Salon aura lieu à Rouyn-Noranda cette année, aux arénas Jacques-Laperrière et Réjean-Houle. Consultez le site du Salon pour tout savoir.

Je tâcherai de m’amuser et vous amuser par la même occasion. Mais après un spectacle ou entre deux signatures, si vous me trouvez un air préoccupé… sachez que j’ai de bonnes raisons. Si j’ai la mine sombre, c’est parce que notre gouvernement vient de passer une loi un peu trop spéciale qui brime notre droit à manifester et exprimer notre mécontentement — et ce, jusqu’en juillet 2013, donc jusqu’après les élections à venir. Si je porte le carré rouge (tricoté par ma douce), c’est parce que j’appuie les étudiants et parce que notre nouvelle ministre de l’Éducation a osé mettre en doute la légalité de le porter. Si j’ai la barbe en bataille, c’est parce qu’un certain Charest l’invite, la bataille, par son arrogance: quand il blague alors que son peuple est en crise, ou quand il se donnait des airs nobles mercredi et affirmait « la situation actuelle a duré trop longtemps » alors qu’il a fait beaucoup pour que la situation s’éternise et s’envenime. Ça ne vous insulte pas, vous? Selon la nouvelle loi 78 (PDF ici), quiconque « amène une autre personne » à enfreindre cette loi « commet lui-même cette infraction » (article 30). Je ne vais pas vous encourager ici à enfreindre la loi (je ne vais pas vous décourager non plus), mais je vous invite à réfléchir. Je le fais beaucoup, depuis quelques semaines. Je signe, je discute, je re-tweete, je manifeste un brin, si peu… Mais maintenant que ça devient compliqué de manifester, je me dis qu’il doit y avoir moyen de faire mieux, de toute façon. Sans violence (le dernier refuge de l’incompétent, selon le bon docteur Asimov) et peut-être avec humour. Les contraintes stimulent la créativité, après tout. Ça ne vous donne pas envie de chercher de nouvelles façons de contester, vous?

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Photos d'auteur par Jean-François Dupuis

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