Cette semaine, je m’envole.
On dirait bien que je suis appelé à voyager plus souvent depuis quelques années, malgré l’écriture de romans qui me porte plutôt à être sédentaire. Cet été, c’est la Belgique qui m’invite alors voilà, je décolle, chanceux que je suis. Je me décolle le cul de ma chaise, je décolle du plancher des orignaux et je fends l’atmosphère, des histoires plein les poches, pour aller me faire entendre ailleurs. Je pars présenter deux spectacles en solo au Festival interculturel du conte de Chiny.
Vendredi 13 juillet 2012: Quelques imprévus en cours de route
Il y a déjà longtemps, Éric Gauthier laissait derrière les animaux géants de son Abitibi natal et partait découvrir le reste de son pays. Il partage avec vous les histoires qu’il a cueillies ou vécues en chemin: des histoires de chasse sur l’autoroute et de tribus nouvelles, des histoires d’un Québec insolite et de ses alentours troublants, où l’aventure peut se déclarer à n’importe quel tournant.
À 20h30 à la salle des Anciennes Écoles, pour public de 12 ans et plus; entrée: 7 euros.
Dimanche 15 juillet 2012: Feu blanc
Ça commence par un coup de fil, un coup de tête, un coup de lune… il n’en faut pas plus pour se retrouver sur la face cachée de l’existence. Pendant qu’un douanier quitte son poste pour vivre sans attaches, un programmeur s’attelle à son travail pour se payer un mariage qu’il redoute; l’un change de vie et l’autre change le monde. Un pauvre type voit sa vie gouvernée par son téléphone. Une pieuvre et une fourmi plus grandes que nature se penchent sur le sort des humains. Leurs histoires passent par le rire, la misère, l’amour, la folie — passagère ou non. Éric Gauthier, conteur insolite, vous invite à découvrir ces gens qui entrent dans la légende en prenant pour phare le feu blanc de la lune.
À 14h à la salle des Anciennes Écoles, pour public de 12 ans et plus; entrée: 7 euros.
On pourra aussi m’entendre un brin le samedi à l’occasion des « Extraits de contes » présentés dans la rue durant la fin de semaine; je ne sais pas encore à quel moment exact, par contre. La programmation me paraît bien étoffée: consultez le site du festival et vous verrez.
Le séjour sera bref: il y a simplement trop à faire chez moi pour flâner en Europe cette année. De retour au pays, entre autres activités, je prendrai part à la conférence annuelle de l’organisme Storytellers of Canada – Conteurs du Canada. Contes courants se tiendra à Montréal du 2 au 5 août (et même plus tôt: quelques activités supplémentaires précéderont la conférence proprement dite). J’y mènerai un atelier où nous explorerons ce que ça implique de conter dans plusieurs langues. (Pourquoi moi? En partie à cause de ce clip — j’y apparais à partir de 1:33, mais aussi bien le regarder du début, la musique en vaut la peine.)
Quelques trucs se préparent pour l’automne. Je peux déjà vous dire que je conterai à Sherbrooke lors de la 20e édition du festival Les jours sont contés en Estrie: je ferai partie d’un collectif qui vous racontera des histoires d’ours. Puis, en novembre, toujours à Sherbrooke, je présenterai mon nouveau spectacle L’année du grand Frette, que certains ont pu voir en mai au Cabaret du Roy à Montréal. Je devrais faire deux Salons du livre encore, même si la « tournée Montréel » est maintenant terminée.
Je n’en dirai pas plus long pour l’instant; il y a plein de petites choses à préparer et compléter avant mon départ. On se reparlera avant trop longtemps; profitez de l’été d’ici là!
Isabelle Lauzon says
Hé! Bon été (occupé) à toi! :D