Signalons d’abord que la conclusion de mes aventures en Serbie est enfin disponible. Je devrais reprendre un avion cet été pour un voyage plus bref; je vous en reparlerai.
Dans l’immédiat… Je serai à Québec cette semaine pour le congrès Boréal, un événement incontournable pour quiconque est fervent de science-fiction, fantastique et autres littératures hautement imaginatives. Celui-ci se tient souvent à Montréal mais se déroulera cette année à Québec, au Centre Morrin, dans quelques jours: du vendredi 4 mai au dimanche 6 mai. J’y ferai notamment une demi-heure de conte et lecture. Il est encore temps de vous inscrire!
D’ici là, je vis dans le suspense. Mon roman Montréel est finaliste au prix Aurora/Boréal ainsi qu’au prix Jacques-Brossard. Les autres oeuvres en lice sont La sage d’Illyge de Sylvie Bérard (pour les deux prix), Reset. Le voile de lumière de Joël Champetier (pour l’Aurora/Boréal) et Les jours qui penchent de Mylène Benoit (pour le Jacques-Brossard). Tous deux seront décernés au congrès.
Je ne vous en donnerai peut-être pas des nouvelles immédiatement, car je partirai avant la fin du congrès pour me précipiter à Montréal…
C’est aux Dimanches du conte que j’ai fait mes débuts, il y a de cela bien des années et bien des cheveux blancs. Voici que j’y retourne pour un mois entier: j’aurai l’honneur d’avoir la scène à moi seul durant quatre dimanches d’affilée. Je débuterai par un spectacle flambant neuf que je reprendrai à la fin du mois. Au programme:
6 mai: L’année du grand Frette
Un frère, une soeur. Un ours. Une drôle de petite ville perdue parmi les épinettes noires: les vivants la désertent petit à petit, les morts y prennent parfois plus que leur place. Voilà que le grand Frette vient s’y installer, dans une petite maison blanche que personne n’a vu construire… Au casse-croûte, on en jase, et Georgette vient de poser sur le comptoir un café fumant qui n’attend que vous.
13 mai: Feu blanc
Ça commence par un coup de fil, un coup de tête, un coup de lune… il n’en faut pas plus pour se retrouver sur la face cachée de l’existence. Pendant qu’un douanier quitte son poste pour vivre sans attaches, un programmeur s’attelle à son travail pour se payer un mariage qu’il redoute; l’un change de vie et l’autre change le monde. Un pauvre type voit sa vie gouvernée par son téléphone. Une pieuvre et une fourmi plus grandes que nature se penchent sur le sort des humains. Leurs histoires passent par le rire, la misère, l’amour, la folie — passagère ou non. Éric Gauthier, conteur de l’insolite, vous invite à découvrir ces gens qui entrent dans la légende en prenant pour phare le feu blanc de la lune.
20 mai: Le monde à raconter
Voyagez et la planète ne cessera de vous surprendre. L’inquiétante omniprésence des pigeons, la vie familiale des dieux hindous, la chasse à travers les brouillards acadiens… l’insolite vous attend partout. Pour vous préparer, Éric Gauthier reprend certains de ses classiques et vous emmène vers d’autres terres encore. Séjours imaginaires et récits de voyages réels se confondent pour vous dépayser d’agréable manière.
27 mai: L’année du grand Frette
Même spectacle que le 6 mai, mais qui sait comment il aura évolué?
Ce sera au Cabaret du Roy, au 363, de la commune Est (dans le marché Bonsecours), à Montréal, les dimanches à 20h. Le coût d’entrée est de 10$, réduit à 5$ si vous soupez sur place (pour réserver: 514-907-9000). Si vous ne réservez pas pour souper, je crois que ça peut valoir la peine d’arriver tôt pour vous assurer d’avoir une bonne place. Consultez le site des Dimanches du conte pour plus de détails.
Et ce n’est pas tout pour mai: je participerai aussi au Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue du 24 au 27 mai. Horaire de signatures à venir.
Bon printemps!