Je risque de ne pas être très bavard pour les semaines à venir (rien d’inhabituel, je sais), alors aussi bien vous glisser un mot pour que vous sachiez tout de même ce qui se trame.
Spectacles: Ma participation au Court festival du texte long a été agréable. C’était pour moi une rare occasion de travailler avec un musicien: Ian Fournier, qui a su créer une bonne atmosphère tout au long du spectacle. C’était un bon défi que de tisser une trame historique pour lier des textes variés: nouvelles, poèmes et contes. Je crois que je m’en suis tiré correctement même si le ciel menaçait de me tomber sur la tête les jours précédents. Nous avions du bon matériel, bien livré par de bons conteurs et comédiens: ça ne nuit pas.
Le prochain événement en est un de taille: je pars bientôt pour la Serbie où je lirai mes histoires à la sixième édition du festival littéraire Kikinda Short. Je serai le premier Québécois et le premier francophone à y prendre part. N’ayant jamais visité cette partie du globe, je fais du rattrapage depuis quelque temps, notamment en lisant des romans et nouvelles serbes. Entre autres, j’ai plutôt aimé Cadeau d’adieu: concerto, de Vladimir Tasić (Serbe installé au Canada), malgré son manque d’alinéas et sa narration qui s’éparpille.
Si vous connaissez le pays un tant soit peu, je suis ouvert aux suggestions: que devrais-je voir et faire là-bas? Je tenterai de donner au moins des nouvelles brèves via mon compte Twitter, mais tout dépendra de mon emploi du temps et de ce que je trouverai comme connexions Internet.
Écriture: De retour de Serbie, j’écrirai. Le prochain roman, Montréel, est revenu sur la bonne voie. Il reste un peu de révision à faire et j’y travaille ces jours-ci. Même si tard dans le processus, des personnages changent de nom: un pour des raisons stratégiques, un autre parce qu’il s’est fait voler son nom par un autre personnage dans une nouvelle histoire. J’attrape de menues erreurs que presque personne n’aurait remarquées mais qui m’auraient probablement irrité. Sitôt ce roman terminé, je travaillerai sur le suivant et continuerai à mijoter tranquillement de nouveaux contes. J’ai aussi à pousser mes réflexions sur le conte en général: raffiner mon approche, décider comment je me positionne. Ceux qui s’intéressent aux questionnements du métier trouveront une exploration intéressante sur le blogue de Jean-Sébastien Dubé.
Échafaudage: C’est déjà demain, mercredi, que se termine la période de lancement pour l’échafaudage, mon outil pour l’écriture de romans (le prix augmentera par la suite). L’expérience a été intéressante jusqu’ici: j’en ai appris pas mal sur la manière de créer un produit, de l’annoncer, de le distribuer. Ce qui me plaît particulièrement, ce sont les commentaires de certains acheteurs qui disent que l’échafaudage leur donne le goût d’écrire. Ma propre écriture ne s’en portera que mieux. J’en deviens gâté: à réviser Montréel, je déplore les incohérences du système que j’utilisais alors, avant d’avoir finalisé l’échafaudage. Je raffinerai bien la chose encore un peu, tant pour moi-même que pour ses nouveaux utilisateurs.
Automne et hiver: L’année 2011-2012 s’annonce bien. Quelques bons spectacles dont je ne veux pas parler tout de suite, et quelques salons du livre si tout va bien avec Montréel. Les projets et les idées ne manquent pas: j’espère que les résultats vous plairont. À la prochaine!