2014 est pour moi une année d’écriture, surtout. Les mots s’accumulent, se recombinent, se transforment, et enfin il y en a qui commencent à sortir dans le vaste monde…
J’ai complété une nouvelle intitulée « La langue du voisin »; elle est maintenant disponible dans le numéro 190 de la revue Solaris. Elle commence tout simplement, avec un voisin un peu étrange, mais elle mène loin… Le nouveau Solaris devrait se trouver en librairie, mais s’il se fait rare, vous pouvez aussi le commander en version papier ou numérique.
J’ai aussi écrit une histoire plus longue qui paraîtra, c’est maintenant officiel, dans la prochaine anthologie de la Maison des viscères. La Maison publie surtout des romans d’amour courtois empreints d’une douce fantaisie… non, sérieusement, la Maison se spécialise dans l’horreur franche, voire extrême ou… démente. Démente comme dans « bizarro », un genre littéraire qui piquait ma curiosité depuis quelque temps déjà. Le bizarro, en gros, se veut l’équivalent littéraire de ces films cultes qui vous décapent le cerveau par leurs images étranges et leur logique tordue. De l’horreur, souvent, oui, mais aussi du surréel, de l’humour absurde… Bref, il fallait que j’essaie ça. Ai-je réussi à pondre un véritable texte bizarro? Difficile à dire, mais je me suis amusé. Ça s’appelle « Fine Stay Inn » (pour l’instant, du moins) et c’est une histoire d’hôtels. Je vous en reparlerai quand je saurai quand le livre paraîtra: possiblement cette année, mais rien n’est confirmé pour le moment. J’ai hâte qu’il sorte: pour vous offrir cette nouvelle histoire, mais aussi pour que je puisse lire les contributions non moins tordues des deux autres auteurs de l’anthologie, Dave Côté et Guillaume Voisine.
Quoi d’autre? J’ai trois courts textes en préparation: au moins un devrait paraître en revue cette année. J’ai une foule d’idées qui mijotent encore. Surtout, je travaille sur deux romans (l’un étant beaucoup plus avancé que l’autre). L’écriture de romans étant ce qu’elle est (longue et capricieuse, pour moi du moins), je n’en dirai pas plus avant d’avoir une date de parution à vous annoncer… mais j’écris, j’écris.